
L’homme rêve
Sa double vie l’abandonne
Délivré de lui-même
il rejoint l’ombre jaune
où luit l’image femme
L’homme rêve d’une étreinte heureuse
Il s’invente un nouvel espace
une terre promise
qu’il baptise
et signe de son nom
L’homme rêve la fin des temps
la mort de la mort
Il est Dieu devant son livre
Il se bat avec les mots
L’homme rêve qu’il aura le dernier
Il s’entend dire :
Que ma défaite jamais n’advienne