Extrait de mon roman « Le réveil du crabe lune » publié par Zonaires éditions…
Au fil du temps, je posterai des mots tirés de ce roman, à la manière d’un « abécédaire »

Extrait de mon roman « Le réveil du crabe lune » publié par Zonaires éditions…
Au fil du temps, je posterai des mots tirés de ce roman, à la manière d’un « abécédaire »
Extrait de mon roman « Le réveil du crabe lune » publié par Zonaires éditions…
Au fil du temps, je posterai des mots tirés de ce roman, à la manière d’un « abécédaire »
Extrait de mon roman « Le réveil du crabe lune » publié par Zonaires éditions…
Au fil du temps, je posterai des mots tirés de ce roman, à la manière d’un « abécédaire »
Extrait de mon roman « Le réveil du crabe lune » publié par Zonaires éditions…
Au fil du temps, je posterai des mots tirés de ce roman, à la manière d’un « abécédaire »
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Au fil du temps, je posterai des mots tirés de ce roman, à la manière d’un « abécédaire »
Extrait de mon roman « Le réveil du crabe lune » publié par Zonaires éditions…
Au fil du temps, je posterai des mots tirés de ce roman, à la manière d’un « abécédaire »
Extrait de mon roman « Le réveil du crabe lune » publié par Zonaires éditions…
Au fil du temps, je posterai des mots tirés de ce roman, à la manière d’un « abécédaire »
Tony sortit de la Jeep.
– Tu as ton bidule ? questionna Mathis, en se penchant par la portière.
Le garde du corps écarta son veston, dévoilant la crosse de son arme qui dépassait de sa ceinture.
– Je veux dire ton téléphone, Ducon !
Extrait de mon roman « Le réveil du crabe lune » publié par Zonaires éditions…
Au fil du temps, je posterai des mots tirés de ce roman, à la manière d’un « abécédaire »
1-Arrivé chez moi, j’ai préparé un bon barbeuc, j’ai vidé deux maquereaux, les ai mis à griller et je suis allé chercher une bouteille de muscadet bien fraîche. Avec une tomate à la croque au sel, ça me faisait un bon repas dégusté à l’ombre du tilleul.
2- il s’occupait du barbecue installé à trois mètres du camion, histoire d’éviter l’asphyxie des buveurs. C’était le modèle classique made in Ploucland : un ancien bidon d’huile de deux cent litres nettoyé à l’essence enflammée, percé de trous sur les côtés. Les normes européennes pouvaient aller se faire voir ! Pietro avait fixé au-dessus une vieille grille de four qui vrillait sous l’effet de la chaleur.
Extrait de mon roman « Le réveil du crabe lune » publié par Zonaires éditions…
Au fil du temps, je posterai des mots tirés de ce roman, à la manière d’un « abécédaire »
Les projecteurs stroboscopiques découpaient la chanteuse platinée en rondelles épileptiques. Robe fuchsia trop serrée, elle se trémoussait, en braillant du Claude François mal relooké. L’Espagnol est descendu de son tabouret, son œil ajusté sur le profil déjà aérodynamique d’une gamine venue se démener sous le nez du révolutionnaire cacochyme.
Extrait de mon roman « Le réveil du crabe lune » publié par Zonaires éditions.
Au fil du temps, je posterai des mots tirés de ce roman, à la manière d’un « abécédaire »
Elle avait tenu à lui montrer comment Patinier avait inventé le paysage, oui, inventé, mon cher Franck, en démontant la toile, en analysant comment le peintre étageait le décor : l’estuaire du fleuve, la campagne, et, au-dessus, les contreforts montagneux surmontés de nuées opaques et sombres.
Extrait de mon roman « Le réveil du crabe lune » publié par Zonaires éditions…
Au fil du temps, je posterai des mots tirés de ce roman, à la manière d’un « abécédaire »
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Au fil du temps, je posterai des mots tirés de ce roman, à la manière d’un « abécédaire »
Extraits de mon roman « Le réveil du crabe lune » publié par Zonaires éditions…
Au fil du temps, je posterai des mots tirés de ce roman, à la manière d’un « abécédaire »
Le visage enfoui dans ses cheveux, j’ai perçu la caresse d’une main douce et fraîche sur ma nuque, une caresse retenue. De l’inédit, du jamais vécu. Plus de trou ni d’odeur puante, plus de corps. Quelques secondes d’éternité. J’ai murmuré à l’oreille de Lucie une phrase oubliée depuis. Le roman-photo s’installait
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Seule Léa parvenait à me sortir de mon marasme. Alors je la dévorais de baisers, plongeais dans son corps offert.
L’amour avec Léa m’ouvrait des ciels resplendissants, comme lavés après l’orage. Il me poussait des envies de couleurs sur les doigts, de frôlement de pinceaux sur la toile. Je caressais Léa, je la dessinais, parcourant sa peau claire de lacis ondulés.
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Il était resté jusqu’au dernier instant près de sa femme, tenant sa main, sentant sa vie givrer sous ses doigts.
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Pietro se sentait stupide. Une si belle nuit ensemble et la voilà fâchée. Les femmes étaient des énigmes. Il s’approcha d’elle, écarta ses lourdes mèches et murmura à son oreille :
– Naïma, Naïma !
Elle se déplia si vivement qu’il en sursauta. Déjà elle l’entourait de ses bras en disant :
– Tu me croyais vexée. Je suis bonne comédienne, hein ?
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Elle écarta les rideaux. La rue était déserte, tranquille. Elle regarda un moment le buisson de mauves, près de la grille, à l’endroit où il l’avait serrée contre lui.
Extrait de mon roman « Le réveil du crabe lune » publié par Zonaires éditions…
Au fil du temps, je posterai des mots tirés de ce roman, à la manière d’un « abécédaire »
Au fil du temps, je posterai des mots tirés de mon roman « Le réveil du crabe lune » , à la manière d’un « abécédaire »
Extrait de mon roman « Le réveil du crabe lune » publié par Zonaires éditions…
Au fil du temps, je posterai des mots tirés de ce roman, à la manière d’un « abécédaire »
Prologue de mon roman « Le réveil du crabe lune » paru chez Zonaires éditions
Nuit du Dimanche 5 juin 1988.
À minuit trente, le garçon était sorti de la salle un peu avant la fin du concert, les tympans fripés par la sono hypertrophiée et sans regret pour le reggae mollasson du Narcotic String Band, le bien nommé.
Après des mois de pluie, le temps semblait s’être mis au beau. La nuit était douce. Les habitants de la cité traînaient encore dans les rues. Des gamins à vélo, en skate ou chevauchant des bécanes privées de pot d’échappement, slalomaient entre des boites de bière alignées sur l’esplanade. Ceux qui n’avaient pas de monture ajoutaient sifflets et acclamations au bordel sonore ambiant.
La mère du garçon n’était pas couchée. Les soirs où il sortait, elle rôdait dans l’appartement jusqu’à ce qu’il revienne. Quand il s’en étonnait elle trouvait un prétexte auquel il ne croyait pas. Cette nuit là, elle se plaignit d’une migraine. Il perdit du temps à chercher sa torche électrique. Quand il quitta l’appartement, elle était encore debout. Il referma la porte sur ses protestations.
Il courut vers son rendez-vous. Ses jambes d’échalas tricotaient sur le bitume. Il coupa à travers pelouse. Personne du côté de l’Abribus. Ses copains l’avaient abandonné. Il devrait agir seul. Dépité, il rôda un peu aux alentours, puis il les vit. Pépé, un balèze, et le kid, un maigrichon, on lui donnait deux ans de moins que son âge. Ils étaient assis sur le gazon mité, un peu à l’écart des plots lumineux et de leur halo d’insectes électrons. Il resta dans l’ombre d’un buisson et les observa. Le kid se grattait l’omoplate, il réajusta son tee-shirt et tapota le genou du grand.
– Marre d’attendre… je me casse !
Pépé lui saisit le bras.
– Tu restes, schmoulbluk !
– J’ai soif.
– Tu bouges trop !
Le garçon s’approcha derrière eux et leur colla à chacun une claque sur le sommet du crâne. Ils bondirent, prêts à la bagarre. Le garçon se tenait face à eux.
– Eh, les mecs ! C’était à l’Abribus, le rencart !
– Putain, ça va pas ? vociféra Pépé. Une heure qu’on t’attend. On n’allait pas rester comme des cons devant ton Abribus. Tu veux qu’on se fasse repérer par la BAC ?
Le kid râlait, il regarda sa montre au cadran bleu :
– On allait se casser. T’as vu l’heure ?
– Pile le moment d’y aller !
Ils avancèrent de front par les rues du quartier ouest nappées de lumière orange, franchirent la passerelle qui menait à un arboretum vallonné. Ils s’aventurèrent sous les arbres. Ici, la nuit était calme, un silence parfumé régnait. Ils ralentirent l’allure. Le garçon qui ouvrait la marche s’arrêta, inspira profondément, le visage levé vers les branches fleuries.
Pépé derrière lui, chuchota :
– Avance ! C’est toxique, les fleurs d’acacia…
Le kid, s’approcha d’eux, se haussa sur la pointe des pieds, cueillit une grappe, avala quelques pétales.
– Ma mère, elle fait des beignets avec, ça rend immortel, elle dit.
Pépé éleva la voix :
– Bon, fini de se branler ! La nuit est courte.
Le chemin gravissait une butte plongée dans la pénombre. D’un buisson de troènes surgit un chien noir. Il s’ébroua, fit claquer sa peau et leur emboîta le pas.
Le kid se retourna, trépigna en martelant le sol, agita les mains pour le faire partir. Le chien s’arrêta, pencha la tête. Il geignit un peu, une plainte amicale et déçue, puis il se recoucha, le museau posé sur ses pattes avant.
Dernière grimpette.
Les trois silhouettes parvinrent au sommet de la butte, toujours sous le couvert des arbres. La clarté électrique qui montait de la ville basse découpait l’architecture disloquée de la maison des jeunes et de la culture. Ils observèrent les lieux. Il n’y avait aucune voiture sur le parking. La MJC était plongée dans l’obscurité. Le garçon expliqua la marche à suivre :
– On longe les cours de tennis et on entre par une fenêtre du foyer. Ensuite, on grimpe dans le hall et on défonce la porte du bureau. La recette de la soirée est dans le placard. Super simple !
Ils se levèrent et allèrent se poster dans les hauteurs du théâtre de verdure. Les fenêtres étroites du foyer se trouvaient au niveau de la pelouse. C’était le seul passage un peu délicat. Les trois adolescents observèrent les alentours, attentifs aux bruits de la nuit. À cent mètres de là, derrière les arbres du parc, les premiers immeubles étaient à peine visibles.
Le garçon se décida à prendre pied sur le gazon. Il s’approcha de la fenêtre dont il avait baissé le levier dans l’après-midi et la poussa du pied. Il s’accroupit, passa les jambes par l’ouverture, s’agrippa au rebord de la fenêtre et se laissa glisser dans le foyer. Pépé et le kid en firent autant.
Le kid n’avait plus qu’une heure à vivre.
L’homme rêve
Sa double vie l’abandonne
Délivré de lui-même
il rejoint l’ombre jaune
où luit l’image femme
L’homme rêve d’une étreinte heureuse
Il s’invente un nouvel espace
une terre promise
qu’il baptise
et signe de son nom
L’homme rêve la fin des temps
la mort de la mort
Il est Dieu devant son livre
Il se bat avec les mots
L’homme rêve qu’il aura le dernier
Il s’entend dire :
Que ma défaite jamais n’advienne
L’empreinte des corps dans le sable noir
La course douce des fourmis sur la peau
Les galeries creusées par les soupirs
La chute éternelle des fougères
Les éclaircies d’herbes filantes
L’ion positif le plus parfait
La seconde aveuglante
L’éclair de magnésium
La radiation ultime
pour dissoudre l’acier des parois
fondre le cristal des silences
Je n’aime pas me mettre en avant mais je remercie Patrick L’Ecolier, l’éditeur de ZONAIRES d’avoir posté l’image ci-dessous sur sa page Instagram
Et rappelez-vous que les maisons d’éditions indépendantes ont particulièrement besoin de lectrices et de lecteurs