
À quoi servent les splendeurs réfugiées dans l’obscurité des grottes, des musées, puisque le mal reste toujours présent depuis les origines ? Albert Camus pose la question sous un autre angle et y répond : La beauté, sans doute, ne fait pas les révolutions. Mais un jour vient où les révolutions ont besoin d’elle. Sa règle qui conteste le réel en même temps qu’elle lui donne sont unité est aussi celle de la révolte. Peut-on, éternellement, refuser l’injustice sans cesser de saluer la nature de l’homme et la beauté du monde? Notre réponse est oui. Cette morale, en même temps insoumise et fidèle, est en tout cas la seule à éclairer le chemin d’une révolution vraiment réaliste. En maintenant la beauté, nous préparons ce jour de renaissance où la civilisation mettra au centre de sa réflexion, loin des principes formels et des valeurs dégradées de l’histoire, cette vertu vivante qui fonde la commune dignité du monde et de l’homme, et que nous avons maintenant à définir en face d’un monde qui l’insulte ».
Oui, un jour vient où les révolutions ont besoin d’elle…
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Indispensable !
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La beauté peut-elle exister sans l’être humain… et ce dernier sans révolte ? vous avez deux heures … même si c’est absurde ! Bon dimanche Joël
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De nos jours, la beauté est une révolte contre la médiocrité ambiante. Beau dimanche à toi aussi.
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Médiocrité et excellence deux complices Joël, d’après ce que j’en sais
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Ben oui, la hiérarchie pour comparer et donc mépriser
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Pas seulement, la friction provoque de l’énergie
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J’aurais dû lire ça avant de lire le journal, ça m’aurait évité quelque colère. Bon dimanche
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Très juste
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