
Un pavillon à claires-voies
Abrite doucement nos joies
Qu’éventent des rosiers amis;
L’odeur des roses, faible, grâce
Au vent léger d’été qui passe,
Se mêle aux parfums qu’elle a mis ;
Comme ses yeux l’avaient promis,
Son courage est grand et sa lèvre
Communique une exquise fièvre ;
Et l’Amour comblant tout, hormis
La faim, sorbets et confitures
Nous préservent des courbatures.
Paul Verlaine (Les fêtes galantes)
Très beau…
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Je me disais aussi… Joël écrit comme Verlaine. Mais c’est du Verlaine. Très beau
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Eh oui, du Verlaine !
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Merci Isabelle !
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