Un poème pour échapper à ce jour sinistre d’élection

En ces nuits d’arsin
l’amour trimardeur
nourri d’alberges
erre d’erg en reg
Les cicindèles
efflorescences d’astres
brodent son chemin
Quand il s’endort
sans cantique ni cantilène
sous l’isatis du ciel
il rêve des forêts venelles
où veille la noctuelle
sphinx en ailes
Au matin rémige en partance
il mène sa chaloupe
sur le fleuve Élysée
assoiffé d’océan
Syrinx vibrant
il chante
un fragment d’idylle
que sa mémoire versatile
offre aux pluies lustrales
Il célèbre
les salicornes
la ganse des vagues
leur opale
les remous
les escales
la provende des îles
l’hélianthe
au zénith du corps des filles
Son sexe phœnix
doux scalène
épouse l’azur
C’est ce bulletin là que je glisserai dans l’urne…
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Nous utiliserons le même bulletin. Bien amicalement…
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Je comprends la moitié des mots que je trouve ça bien beau… Cet aprem ce sera dico !
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BarbaraSoleil m’a volé les mots: j’aurais volontiers glissé ce poème dans l’urne hier (les Français de l’étranger votent 1 jour avant ceux de l’Hexagone).
Merci, Joël, pour ces épousailles en voyage… immense!
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Une urne d’amour ! ça changerait.
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Ce qui compte, c’est la musique…avant toute chose
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Oui c’est vrai je lis souvent la poésie à haute voix
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Oui, la lecture à haute voix produit un envoûtement…
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