
Quel bonheur de pouvoir pisser dehors, le nez aux étoiles. Cette nuit elles sont toutes là et d’autres sont invisibles, au-delà du regard. Parmi les milliards qui poinçonnent la voûte, je ne sais pas en nommer plus de cinquante. Quelle folie ! d’en connaître tant ou si peu. C’est que détenir une parcelle du Verbe nous permet de croire qu’en distinguant les choses, nous avons pouvoir sur le réel, cosmos y compris et que, depuis la nuit des temps, notre cohorte progresse. Chacun, faible ou puissant, oublie que sa course immobile, le ramène invariablement à la nuit dont il vient, plus démuni que la pastèque qui a mûri sous les étoiles et a retenu leur image sur sa peau.
Le nez dans les étoiles, braguette ouverte : « What else ? » !
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Le bonheur !
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