Le journal de Vincent Malbec

Parfois, pour lutter contre l’ennui, je bricole des textes dignes d’un concours de dictée.
Par une nuit d’arsin, le trimardeur amoureux, nourri d’alberges et de miel, erre d’erg en reg.
Mille cicindèles, efflorescences d’astres, brodent son chemin. Sans cantique ni cantilène, fatigué, il s’endort sous l’isatis céleste et rêve aux forêts venelles où veille, sphinx en ailes, la noctuelle.
Au matin, rémige en partance, il mène sa chaloupe sur le fleuve Elysée assoiffé d’océan. Syrinx vibrant, il fredonne un fragment d’idylle que sa mémoire versatile offre aux pluies lustrales.
Il célèbre les salicornes, la ganse des vagues opales, les remous, les escales, la provende des îles, l’hélianthe au zénith du corps des filles.
Son sexe phœnix, doux scalène, épouse l’azur.
Superbe…
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Merci Barbara
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Le chant des mots… pour l’oreille.
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Allons bon … va falloir que j’attrape le dico car si c’est beau à l’oreille, musical en diable, le sens m’échappe comme celui d’un koan japonais ! 😉
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Oui, je ne ferai pas ça tous les jours !
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Et ces mots un peu « précieux » disparaissent ! Dommage pour l’oreille et le sens.
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